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Elise et Ju en baroude...
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1 juillet 2008

Une journée avec nous

Rufisque, Sénégal,

   Salamaleikoum!

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(coucher de baobab, du haut de not' toit)

    Bienvenus à Rufisque, banlieue de Dakar. Loin de la débacle des bleus en cet euro 2008, enfin pas si loin que ça car la compétition est fort suivie et les commentaires après le match contre l'Italie du genre « Notre entraineur est vraiment pas bon! » nous ont fait un effet tout drôle!! Enfin y'en aurait des tonnes à dire sur les sentiments qui unissent les sénégalais à la France...

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    Mais loin de là notre envie de parler de foot (même si Elise s'y passionne)!! C'est parti pour une journée en notre compagnie...

        6H45, le réveil sonne, trop tot comme d'habitude. La nuit a été courte, entre les longues et bruyantes veillées de chants religieux du voisinage, le remplissage de notre réserve d'eau (lorsqu'elle daigne arriver!) et le reveil du muezzin....Hier soir, nous étions au ciné à Dakar, au CCF (centre culturel Français) situé dans une superbe batisse coloniale dotée d'une cour bien agréable. Bizarre de voir un drapeau tricolore flotter ici! Dans ce lieu, il est possible d'assister à des concerts, des expos, manger un brin de cuisine hexagonale pour tarir les larmes de mal du pays... Le film a « duré un peu » comme on dit. Le temps de discuter le prix avec le taximan et de s'en retourner jusqu'à notre ville "de brousse" , comme disent les Dakarois qui aiment moquer les gens de Rufisque. Un bon 45min de trajet quand la voie et libre, 2h aux heures de pointes.

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        7h30, après une douche au seau, on enfile nos vêtements en tissu local, faits sur mesure par notre tailleur de Rufisque. Heureusement pour le tit déj, pas besoin d'aller loin, une charmante dame tient une petite cahute qui fait office de dépôt de pain juste devant notre appart. Elle doit connaître une vingtaine de mots de français et nous, autant en wolof. Tous les matin, le même rituel : « Salamaleikoum! Nan nga def? Naka sou bégui? une baguette s'il vous plait! ». La baguette, au ptit déj, c'est un des nombreux restes de la colonisation. D'ailleurs, Dakar possède des boulangeries-patisseries n'ayant rien à envier à l'hexagone. On retrouve ici le bon goût du croissant et du pain au chocolat plongé dans le café au lait, quand on se lève tot (départ à 5h30) pour aller passer une journée à la capitale... Un autre truc que les sénégaulois ont gardé des hexagonaux : le chauvinisme!! Ah qu'ils sont fiers! Et le Sénégal ceci, et la Téranga cela! Au dela de la frontière ce sont les « gnac », (qu'on peut traduire par barbares ou sauvages) c'est à dire  les autres africains... Il est vrai qu'ils ont de quoi être fiers : le pays est un des plus stables d'afrique et la démocratie marche (plus ou moins) bien... Enfin quand on repense à l'élection de « deubeuliou » à la maison blanche en 2000, on se dit que la démocratie sénégalaise s'en sort pas trop mal finalement...

    Ce matin, on récupère la baguette soigneusement emballée dans un morceau de journal aux écritures arabes (les journaux du maghreb finissent leur vie en emballage de l'autre coté du sahara!) . Il y a aussi des beignets et le fameux « café Touba » (du nom de la ville sainte de la confrérie musulmane des Mourides). Un café sucré mélangé avec le fruit d'une plante du désert, le Jaar. On est assez fan, ça a un petit goût épicé qui rappelle le gingembre. Et bien sur, ça a des vertus tonifiantes (notammant pour les messieux! suivez mon regard). Partout dans les rues, des vendeurs se baladent avec leur marmite de café et un réservoir de braises pour le maintenir au chaud. Les sénégalais ne se privent pas de vous en offrir quelque soit l'heure de la journée.

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    Le sable de la rue est déjà chaud, et le soleil, levé depuis une heure est déjà bien haut. Des éperviers tournoient dans le ciel... Ca nous change des croassements des corbeaux indiens... Il doit faire 25°C. Les températures montent depuis notre arrivée. Les apres-midi elles grimpent non loin de 35°C . Et ce n'est pas sans conséquence sur le rythme de travail!! Toutefois, certains jours sont ventés, et le ciel semble alors voilé par un nuage de poussière et de sable. La première pluie de l'année est tombée il y a quelques jours seulement : une drache (comme on dit à Beurgues) de grosses gouttes, d'une fraicheur fort agréable.  Le feuillage des arbres, notamment les nombreux baobabs, fait son apparition, et bientôt l'herbe repoussera après des mois de sécheresse. Malheureusement, l'eau s'accumule aussi dans certains coins mal drainés; ce qui provoque d'énormes flaques mêlées à la poussière et aux ordures : un bouillon par vraiment apétissant... Bien qu'un camion poubelle passe dans le quartier, l'éducation au ramassage et au tri des ordures a encore à progresser!! L'écologie, un soucis de blancs-bourgeois??

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    Le tit déj nous permet également de savourer les mangues de saison délicieuses, sucrées à souhait! On raffole aussi du corossol, un fruit vert hérissé de pics à la chair fibreuse blanche acidulée...

 

    A trop s'attarder sur ces fabuleux petits dej... on est en retard, comme souvent. 10 minutes à pied pour rejoindre le domicile d'Idrissa. Il nous attend (« tu as eu du mal à te lever?? », la question rituelle...) pour rejoindre grâce à sa fringante R19, le Centre Hospitalier National Psychiatrique de Thiaroye, situé non loin de Rufisque, sur la route de Dakar.

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    La circulation est dense. Voitures de tous les ages mais surtout bus, minibus (les fameux « Ndiaga Ndiaye » blancs et les superbes « cars rapides » renault peints et décorés en bleu et jaune) et camions (dont des Berliet sans âge) qui accélèrent dans des nuages de fumées hallucinants. On prend notre ration de carbone et de poussière!! On ne roule pas trop vite, mais avec un sens des priorités qui ne doit pas figurer dans le code de la route sénégalais!! C'est le « code science » où l'art de deviner et d'anticiper la conduite de l'autre. En cas de problèmes, on klaxonne, on s'énerve, on peste, chacun étant persuadé que l'autre ne sait pas conduire!! On finit par s'engueuler puis dans la seconde l'engueulade tourne à l'éclat de rire général, sans que les petits blancs ne comprennent grand chose aux échanges en wolof. Idrissa me dira que les tensions sociales se régulent par l'hypocrisie, l'art de l'arrangement (la négociation à la sénégalaise) et l'humour... Pourquoi pas?? C'est plus plaisant en tout cas!!

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    Arrivés à destination, on prend le temps de saluer le personnel de l'établissement sur la route du service de pédopsy. Du gardien, aux médecins en passant par les personnels infirmiers, administratifs ainsi que Omar, un patient dit « chronique » qui occupe une case dans la cour de l'hopital. Il lave les voitures du personnel pour subsiter ou parfait son éducation religieuse pour passer le temps. Il observe les mouvements dans l'hopital et connait tout le monde. « Vous êtes en retard, Monsieur l'ami du Professeur Ba », dira-t-il un jour!! On arrive au service de pédopsy. De nombreuses familles sont déjà présentes à attendre leur tour. Certaines ont fait un voyage de plusieurs heures, partant dans la nuit, depuis Kaolack, ou Thies. D'autres sont venus depuis l'autre bout du pays, des Peuls du Fouta (dans le nord est, près de la mauritanie), des Séreer de la petite côte... Ils viennent à l'occasion du rendez-vous passer quelques jours dans la « famille » (le mot n'a pas le même sens que chez nous) qui s'est installée sur le cap-vert. Plus du tiers du pays vit ici, tout le monde a donc des proches installés dans les environs de la capitale.

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    On salue le personnel de ce petit service naissant. L'infirmière chef, Mme Seck, fidèle au poste, Marthe, l'infirmière-secrétaire, Mme Diagne, l'assistante sociale et Souleymane, l'interne. Et puis rapidement les consultations commencent. J' (Julien) accompagne Idrissa ou Souleymane dans cette matinée d'une dizaine de consultations qui finit le plus souvent vers 13h-14h. Bien de choses difficiles à saisir pour le petit interne blanc. D'abord la langue, car la majorité des consult se fait en wolof, voire des fois en une autre langue (peul, séreer etc...) qu'un accompagnant du patient traduit en wolof pour les médecins. Le tout étant retraduit en français pour moi!! En plus de cela difficile de saisir les implications sociales de telle ou telle conduite, tel ou tel symptome « psychologique ». La notion de normalité et de pathologique n'est pas la même ici, donc il faut s'adapter!! S'adapter aussi aux pratiques de mes confrères, car celles-ci dépendent aussi des moyens du système de soins et aussi des moyens des patients eux mêmes. Moyens humains, financiers (pas de sécu pour la plupart de ces gens qui paient 2500 CFA la consult c'est à dire 4 euros). Enfin, pas mal de patients viennent pour des problèmes qui concerneraient les neuro-pédiatres chez nous (encephalopathies, épilepsie, voire paludisme parfois...). Ca nécessite beaucoup d'énergie pour suivre et par moments je suis un peu paumé même si tout cela est fort intéressant !


    Elise poursuit progressivement les prises de contacts avec les ONG et organismes qui oeuvrent en faveur de l'enfance. L'objectif est d'étoffer le carnet d'adresses de l'assistante sociale du service et  favoriser ainsi le travail en réseau.. Par ce biais, il a entre autres été possible de rencontrer Anna et les petits princes. Anna dirige une école maternelle qui accueille une 60aine d'enfants dans un esprit d'ouverture, de partage et de non discrimination. Elle se bat depuis de longues années pour le principe de l'école inclusive: pour l'accueil d'enfants de tout horizon, de tout milieu et surtout porteurs ou non de handicap. L'experience est tres riche et permet d'inculquer de grands enseignements et valeurs, qui dépassent d'ailleurs l'univers de l'enfant.

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    C'est ainsi que nous avons préparé la kermesse de fin d'année. 3 journées bien chargées et très sympas entre les conférences et la tenue de stands. Les deux toubabs tenaient avec succès le stand « pêche bouteille »!!!

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    D'autres rencontres sont très interessantes, notamment avec les ONG qui aident les enfants de la rue. Dakar et son agglomération comptent une multitude de mendiants, souvent très jeunes. Ils sont pour la plupart « talibés » (fidèles), confiés par leur famille à un marabout assurant leur éducation religieuse. Toutefois des dérives ont lieu et ces enfants, parfois à peine agés de 4 ans sont dans des situations très préoccupantes et souvent en danger. Dans certains cas, l'éducation religieuse se limite à pas grand chose et ils passent leur temps à mendier au bénéfice de leur marabout, avec des obligations de résultat quant aux sommes à ramener. D'autres dérives du type maltraitance physique, viols de la part des « religieux » nous sont rapportés. Mais difficile de lutter contre, dans ce pays où les confréries de marabouts (les mourides, les tidianes et autres...) ont tellement de poids, et où n'importe qui peut s'improviser marabout...

    Enfin, des projets naissent au sein du service d'Idrissa, grâce à l'arrivée d'Awa, une éducatrice bénévole sénégalaise. Ensemble nous mettons doucement en place un accueil de  jour, pour les enfants accompagnés par les pédopsychiatres. La concrétisation n'est pas simple. Le service est petit, jeune et ses locaux toujours en projet de construction.. Idrissa est entouré d'une équipe qu'on lui a « donnée » et qui ne semble pas très motivée ni adaptée à la philosophie et aux objectifs d'un service de pédopsychiatrie. Toutefois, Idrissa est très motivé et ne manque pas d'idées. Le service se construit, la persévérence et la patience sont de rigeur!! Ca ira, Inch'Allah!

    En général, après un bon tiéboudienne, le plat national (ça veut dire « riz et poisson »), on reprend pour quelques heures soit l'accueil de jour pour les enfants pour l'une, soit des recherches bibliographiques pour l'autre. Et on repart par la même route. En saluant un maximum de monde... Se saluer est primordial. Ne pas s'en rendre compte peut froisser les sénégalais. Comment va la famille? Les enfants? Le travail? La journée? On répond par l'affirmative, ça va, « Djamm rekk » (il y a la paix), quelque soit la réalité. L'honnêteté n'est pas de mise. C'est un rituel social, et non une démarche individuelle. Il sera bien temps plus tard de raconter ses malheurs si la conversation se prolonge.

          Cette petite routine quotidienne a pu être cassée récemment par un air parisien: petite Alice, venue nous saluer. Une vraie globe trotteuse comme on les aime, qui nous apporte sa fraicheur et sa tête en l'air!!! Avec Elise, les grandes amies de voyage se sont retrouvée pour flaner, papoter, faire la sièste et des bétises (perte de cles, de carte bleue.. ). Les 3 jours avec Alice, le temps de son escale air France ont été courts mais charmants...

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    Des soirées musicales, que ce soit au « Just 4 you », un café concert réputé de la capitale, ou au CCF pour la fête de Jack (le 21 juin). L'occasion de démontrer que ce pays regorge de musiciens talentueux...

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    Une escapade dans le nord de la presqu'ile du cap vert nous a permis de visiter le village des artistes. Un lieu assez curieux. Une série de baraquements plein vent, sous le soleil, coincés entre une voie rapide et le grand stade Léopold Sédar Senghor (du nom de l'homme de lettres et premier président du pays). C'est un lieu de résidence, de travail et d'exposition de nombreux artistes sénégalais. C'est un art riche, expressif, engagé aussi... Un art fait d'histoire, de métissage, de matériaux de récup le plus souvent.

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    On a l'occasion d'en discuter avec Tita, qui nous accueille avec un grand sourire dans son atelier. Il nous raconte son parcours, notamment les expos qu'il a pu faire en europe (en belgique surtout) et à New York. Il nous explique les intentions de son oeuvre. Des tableaux  figurant des tirailleurs, dont une partie des bénéfices vont à la famille d'un grand oncle tirailleur qui n'a jamais rien perçu du gouvernement français.

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    D'autres oeuvres figurent des scènes d'histoire, comme les 4 vérités de Kocc, un sage du royaume du Jolof (au 16ème siecle)... Tita nous raconte  durant de longues minutes, cette longue fable, une histoire de trahison, qui met en lumière 4 proverbes Wolofs : « Aimes ta femme, mais ne lui fais jamais totalement confiance. » « Un fils adoptif n'est jamais un vrai fils »  « Un vieillard est toujours utile dans une communauté » « Un roi n'est pas un parent ».

    C'est un vrai passionné qui prend le temps de répondre à nos questions. Il se balade toujours avec un casque colonial sur la tête, vêtu d'une tunique en bogolan (tissu traditionnel malien), lorsqu'il pésente son art en europe. « C'est pour coloniser l'europe, à ma manière! L'afrique va coloniser l'Europe et les USA avec l'art. » C'est le retour de baton!! Plutot sympa non? Allez voir sur son blog : www.titambaye.com et www.titambaye.skyblog.com .

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    On poursuit ensuite vers N'gor, ses restos de poisson, sa plage et son Ile, envahie par une foule de jeunes sénégalais. Chaque WE, ils se retrouvent pour des baignades et balades entre potes.On se sent un nouvelle fois bien blancs au milieu de toutes ces couleurs!!

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    Au retour de l' escapade, on s'attarde dans le village de Ngor; village de pêcheurs lébous aux pirogues si colorées. Les Lébous sont l'ethnie originelle du cap Vert, et leurs villages se présentent avec de petites ruelles et des maisons collées les unes aux autres. Nous bénéficions de la compagnie d'un tchatcheur devant l'éternel: Baba. On a du mal à croire tout ce qu'il raconte, tant certains faits nous semblent farfelus voire inexacts!! Quel personnage!! Selon lui, France Gall qui posséderait une maison sur l'île de Ngor, a été guérie du cancer grâce au Baobab sacré du village (un superbe arbre, soit disant un des plus vieux d'afrique!!). D'autres personnalités comme le président Wade, Gérard Depardieu, Richard Borhinger viennent se recueillir et profiter de l'aura magique de cet arbre sacré!! Difficile de vous retranscrire tout ses dires, mais ses commentaires sur l'organisation du village, des coopératives de pêche ...nous ont donné une idée sur le mode de vie des lébous. Une organisation différente du reste de Dakar, avec des lois internes, traditionnelles encore en valeur, tel le tribunal, l'absence de police et de maire, remplacé par un chef spirituel...

 

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    Alice a eu aussi l'occasion de gouter à l'hospitalité sénégalaise et au bon tiéboudienne dominical de la famille Ba. Une occasion pour nous de rendre visite à nos amis et voisins, Idrissa et sa famille, ainsi que la maison en travaux.

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     Le deuxième étage de la maison est bientôt fini. On sera  là pour la crémaillère!! En effet, ici on agrandit sa maison au fur et à mesure, selon les besoins et les finances. On a l'impression que toutes les maisons sont en chantier, avec toutes les tiges d'acier qui dépassent des toits. En chantier, oui, mais peut être pas tout de suite!! « On a le temps, on verra bien demain... » (demain indique le plus souvent un futur plus ou moins proche!!)


à demain donc!!

ciao

Elise et Ju

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Commentaires
F
salut ma couille et ma puce, ouaip, je ne peux ni dire mes couilles, ni dire mes puces, alors, je vous appelle ainsi. <br /> <br /> j'ai lu assez sérieusement vos explications, vos histoires, vos activités, découvertes...j'ai bien aimé la chanson "fais moi l'amour" reprises par moultes personnes, yeaux bridés, peau mate, gros sourcils ou par des blondes made in flamishland...<br /> j'aime bien comment vous écrivez, c'est propre, simple, extremement optimiste, positif, peu enclin au débat d'idée avec regard de blanc, un truc chouette, un truc vachement étonnant de la part de ma couille, l'afrique et son effet apaisant, d'humain qui vit, apprécie, prend du recul...je me demande juste comment vous allez faire pour rentrer, putain, after such a trip, mazeille, je vous donne 6 mois à 1 an, un peu plus peut être pour envoyer la sauce, créer du gene, du pleur et du burps, des gosses quoi:) allez, il vous reste pas mal de tps en fait, plusieurs mois, je vous souhaite en bon africain que je suis (que je fus) d'enjoyer grave cette experience de trip, de culture et d'AMOUR!!!!ouaipa à plus et lots of bisous
Elise et Ju en baroude...
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